Bon, d'abord on est pas du tout en retard. Les trois jours
à Dakar, c'était prévu depuis toujours,
puisque c'est la plus belle ville de notre trajet ! Nous sommes
arrivés à l'instant à Kaolack, où
nous déjeunerons tout à l'heure. La chaleur
est archi harassante, le vent brûlant nous laisse à
peine respirer. La chaleur devrait toujours augmenter jusqu'à
Bamako, car la saison des pluies tarde à venir. La
nuit, il faut choisir : la case micro-onde ou la fête
aux moustiques, dehors.
« oh, notre premier éléphant
! »
Nos deux premiers jours de brousse furent du vrai bonheur
: joie intense de pouvoir enfin aligner des kilomètres
(230 km à cette heure), ébahissement devant
des paysages que nous attendions depuis si longtemps : tout
est motif d'une grande joie: « ô notre premier
baobab ! »
« extra, notre première case ! » «
génial notre première crevaison, notre première
colique ! »
A Dakar...
Nous découvrons ce que tout le monde imagine du continent
noir, mais c'est génial : grosses femmes enroulées
d'un boubou interminable d'où sortent par ci par là
des enfants, élégantes sénégalaises
vêtues de couleurs vives, sourires d'enfants et barbes
de vieux... Nous avons passé la nuit chez une famille
très pauvre, qui n'avait rien, et qui donnait tout.
Nous en sommes tout remués.
Prochaines news à Tambacounda, si on y trouve l'internet.